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Ruth Mayoral, responsable des programmes d’enseignement supérieur à Euskampus Fundazioa et responsable opérationnelle de KSIgune, présente les clés du projet eurorégional qui vise à dynamiser le secteur audiovisuel au Pays basque, en Navarre et en Nouvelle-Aquitaine.

Qu’est-ce que l’Euroregional Green Audiovisual Hub et quels sont ses objectifs?

Ruth M.: Il s’agit d’une initiative qui vise à fournir un cadre et des outils communs à l’ensemble de l’écosystème audiovisuel du Pays basque, de la Navarre et de la Nouvelle-Aquitaine, en partant du principe que nous partageons une culture, une tradition de collaboration et que nos besoins en tant qu’écosystème sont similaires sur les trois territoires.

Quel rôle joue KSIgune dans ce projet international?

Ruth M.: KSIgune est le cluster basque d’enseignement supérieur et de recherche pour les industries culturelles et créatives au Pays basque. 

KSIgune a été l’initiateur de l’Euroregional Green Audiovisual Hub et, en ce sens, est à l’origine de la proposition. D’une part, nous partageons certaines structures et façons de créer de la valeur, basées sur la vision de réunir l’académie, la société, l’administration et les entreprises dans un domaine spécifique, en l’occurrence l’audiovisuel. D’autre part, au-delà de la coordination, à KSIgune nous nous occupons plus spécifiquement du domaine de l’académie. L’expérience acquise au fil des ans au Pays basque est aujourd’hui mise au service de l’ensemble de notre eurorégion.    

En quoi consiste la coopération du consortium eurorégional formé par KSIgune, CLAVNA et Pôle Image Magelis?

Ruth M.: Il s’agit, entre autres, de créer un langage commun, de rechercher des propositions et aussi des solutions plus ambitieuses, non pas en dupliquant les efforts, mais en prenant en compte ce qui se fait déjà dans les autres territoires. 

En d’autres termes, nous aspirons à pouvoir générer une réponse unique à certains défis de l’écosystème audiovisuel eurorégional, c’est-à-dire les défis du secteur, mais aussi de l’éducation et de la formation associées au secteur, les stratégies territoriales ou l’impact sur la société. 

À court terme, et compte tenu du fait que nous commençons à peine, notre objectif est de jeter les premières bases de tout cela : activer les personnes et les entités qui composent l’écosystème, créer des espaces de rencontre, partager des connaissances et des pratiques de manière systématique. Ce modèle répond à un besoin que nous avons déjà identifié et, en ce sens, nous espérons qu’il apportera une réponse utile.  

Pourquoi l’approche green?

Ruth M.: Le défi écologique n’est pas tant un problème qu’un tournant qui marque un avant et un après au niveau mondial. Cette initiative repose sur un engagement à l’égard de cette évidence, en partant du principe que chacun dispose d’une marge d’action plus ou moins limitée, plus ou moins pertinente, à partir de sa propre position. 

Plus concrètement, les trois territoires ont travaillé sur différents projets liés à l’impact du secteur sur l’environnement, non seulement du point de vue de son empreinte, mais aussi du point de vue du besoin de nouveaux profils professionnels dans l’industrie qui maîtrisent cette question et qui, par exemple, peuvent promouvoir une production plus durable, ayant moins d’impact ou même qui contribue à réduire cet impact.

Green c’est le défi et l’intérêt communs que nous ressentons tous et autour desquels nous pouvons tous nous rallier. Nous espérons toutefois que l’évolution de l’initiative elle-même nous amènera à intégrer cette question dans la systématique du Hub et que nous serons en mesure de relever différents défis, à la fois globaux et spécifiques au secteur.

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Plus d’information: Euroregional Green Audiovisual Hub

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