Gurena etxea

Les établissements résidentiels sont un lieu de vie habituel pour les personnes en situations de dépendance, où une prise en charge globale et continue est assurée.

Outre la qualité des soins, ces lieux doivent respecter l’autonomie, la participation, l’intégration et le modèle de FOYER. Cette initiative conçoit un projet pilote d’unité de vivre-ensemble pour une maison de retraite dont le modèle de soins est en cours d’actualisation.

Ce projet pilote d’unité de vivre-ensemble se concentre sur la mise en œuvre du modèle de soins axés sur la personne par l’humanisation de l’espace, des ressources et des services.

Cet objectif est atteint et articulé à partir de trois axes principaux : l’adaptation de l’espace, humanisé et structuré en unités de vie (conception graphique/conception d’intérieurs/graphisme environnemental) ; l’adoption de solutions technologiques (conception d’environnements immersifs/réalité augmentée/réalité virtuelle), qui facilitent l’autonomie et l’indépendance et la personnalisation des services ainsi que l’intégration de la résidence dans la communauté sociale du territoire où elle se trouve (conception de services et innovation).

En 2008, l’Organisation mondiale de la santé a défini le modèle de soins axés sur la personne comme « des soins qui sont réalisés lorsque la personne est placée au centre d’interaction des autres dimensions liées à : l’intervention fondée sur des preuves scientifiques, l’organisation du service, l’équipe, l’interdisciplinarité et l’environnement ».

L’intervention dans la résidence Loiu Gurena répond aux nouveaux modèles conceptuels proposés dans le domaine des soins sociaux et sanitaires, principalement le modèle de soins axés sur la personne, qui s’engage dans de nouvelles formes de soins résidentiels comme les unités de vivre-ensemble. Dans ce domaine, la conception entendue dans son sens le plus large joue un rôle majeur : conception d’espaces, conception de processus, ambiance, conception comme stratégie du changement, conception de dispositifs technologiques, etc.

Ce nouveau paradigme vise à dépasser les actions compartimentées et la tendance à la rigidité du modèle classique de soins individuels, tout en accompagnant les individus dans leur participation et leur interaction communautaire. Il s’agit de « s’écarter d’une approche réactive – axée sur

les maladies uniques, fragmentée et paternaliste – pour se diriger vers une approche plus créative et proactive, complète et délibérative, qui encourage la participation active des personnes et des communautés à l’autonomisation, la prise de décisions partagée, l’autogestion et la formation des soignants ». Il s’agit donc d’un changement culturel dans le domaine social et sanitaire qui doit permettre de progresser vers la désinstitutionnalisation des personnes dépendantes et malades.

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